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    Histoire et patrimoine

    « ETREPAGNY »

    Son nom vient du bas-latin Sterpinacum qui signifie « couvert de racines ».
    Occupation romaine.
    Lieu de villégiature du roi Dagobert Ier, érigée en forteresse à l’époque ducale, Etrépagny fut au XVIesiècle la propriété de Marie de Bourbon, duchesse de Longueville et de la famille Turgot auXVIIIe siècle.
    Le bourg fut ravagé par une colonne prussienne pendant la guerre de 1870.(1)

    Description héraldique du blason : « A la lettre E en dextre de gueule sur fond blanc. Aux sept fleurs de lys or, barré de blanc, surmonté d’un créneau le tout sur fond azur en semestre. »

    Église Saint-Gervais Saint-Protais d’Étrépagny

    Classée aux Monuments Historiques en 2009, l’Eglise Saint-Gervais-et-Saint-Protais date des14ème/15ème siècles : la nef du 14ème et le Choeur du 15ème. Elle a été restaurée suite à un incendie en 1929. Très beau Christ aux Liens datant du 16ème (en réalité Christ aux Outrages), très belle Vierge et deux anges du 18è.me.
    Gervais et Protais étaient les jumeaux de Vital et Valérie qui moururent martyrs. Convertis par leur mort, ils donnèrent tous leurs biens aux pauvres. Dénoncés comme chrétiens, ils furent capturés par Néron.Astase, général d’armée, les obligea à faire un sacrifice aux idoles, ils refusèrent et de colère Astase les exécuta, Gervais par flagellation et Protais par décapitation. Leurs corps furent récupérés par Philippe (serviteur de Jésus Christ) qui les ensevelit en secret dans sa maison plaçant à leur tête un écrit retraçant leur vie et leur martyr. La maison de Philippe fut transformée en église.
    300 ans plus tard St Ambroise qui y priait, vit en apparition les jumeaux accompagnés de St Paul qui lui dit : «en creusant tu trouveras le tombeau des jumeaux». Lors de cette exhumation un aveugle toucha les cercueils et recouvra la vue, d’autres aveugles furent miraculeusement guéris.
    Un des vitraux représente Saint Protais et Saint Gervais.

    Vitraux de l’église Saint-Gervais Saint-Protais

    Les 11 vitraux de l’Eglise représentent une surface totale de 300 m². A la suite de l’incendie de l’église en 1929 c’est grâce aux efforts de l’abbé Le Plénier et à la générosité des paroissiens que les vitraux ont été refaits par le maître verrier François DECORCHEMONT. Ils furent récemment restaurés par un autre grand maître verrier : Vincent JAILLETTE.

     

     

     

     

    Les vestiges du château d’Étrépagny

    Le château est réédifié fin 12ème, remanié16ème, puis agrandi au 17ème. Des vestiges subsistent dans le parc de l’ancien couvent.

    Carte postale ancienne – Château Étrépagny

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le Manoir de Mansigny

    Situé près de l’actuelle poste, il a été construit dans les toutes premières années du XVIIe siècle et remplace le précédent brûlé vers 1595, par les habitants qui s’étaient ralliés à la Ligue, alors que le Seigneur de Mansigny était officier dans les armées du duc de Longueville, baron d’Étrépagny, qui s’était lui-même attaché au roi Henri IV de France.

     

    manoir de mansigny

    Carte postale du manoir de De Mansigny

     

     

     

     

     

     

     

    Couvent des soeurs dominicaines

    Installé en 1878 par les châtelains d’Étrépagny, notamment Marie Étiennette Isabelle de Vatimesnil. Il est aujourd’hui le siège de la communauté de communes, la chapelle néo-romane, éclairée de vitraux modernes, sert de médiathèque (Source wikipédia)

    LES PERSONNALITÉS A ÉTRÉPAGNY

    Entrée du roi François 1er à Étrépagny en Avril 1540

    Grandin De MANSIGNY

    issu d’une famille noble d’Etrépagny (1) et des environs au XVIIème siècle. Ils émigrent, lui et sa famille, vers l’île de Saint Domingue au début du XVIIIème siècle puis vers Guérande. On les retrouve dans la Manche au XIXème siècle.

    Jean Fernand TROCHAIN

    dit Fernand-Trochain (1879/1969), sans être né à Etrépagny, a laissé comme souvenir une fresque gigantesque dans la salle des Mariages. Il est répertorié dans leDictionnaire des Peintres de Montmartre.

    Salle mariages_trochain peintre

    Fresque – salle des mariages – Étrépagny

    François DECORCHEMONT

    (1880-1971), natif de Conches en Ouches réalisa les vitraux de l’église d’Etrépagny détruits à la suite de l’incendie de l’église en 1929 et grâce aux efforts de l’abbé Le Plénier et à la générosité des paroissiens. Il mit au point une technique pour travailler la pâte de verre jusqu’à aboutir à une nouvelle matière : la pâte de cristal. Bon chétien il se consacra à l’art du vitrail dès les années 1930 et après la guerre il se consacra plus particulièrement aux vitraux notamment dans notre région.

     

    louis anquetinLouis ANQUETIN

    Peintre expressionniste, il était l’ami de Vincent Van Gogh et d’Henri de Toulouse Lautrec et de Maurice Denis.Il vivait à l’angle du carrefour de la rue Georges Clémenceau et de la rue du Maréchal Foch, avec ses parents Georges Anquetin et Rose-Félicité Chauvet qui tenaient la boucherie (qui existe encore aujourd’hui). Petit déjà la peinture était une de ses passions. Passion qui le suivit, puisque après avoir obtenu son baccalauréat, il entreprit des études de peinture à Paris à l’école des Beaux Arts (1887). Son travail était très prometteur. Né le 26 janvier 1861 à Etrépagny, mort à Paris en 1932 il  est enterré dans le cimetière d’Etrépagny où il repose encore aujourd’hui. Il a donné son nom au Collège de la ville.

    francis suttillFrançois SUTTILL

    Fils de Francis SUTTIL dit « Prosper » recueille documents et témoignages relatifs à la vie du réseau construit par les britanniques en 1941. Rares furent les acteurs, encore plus rares sont les survivants, d’autant qu’en juin 1943 une série d’arrestations et de déportations a décimé les groupes du réseau Prosper. Sous les 2 ans, M. SUTTIL publiera l’histoire de cette époque. Le 9 avril 2011 il a passé une journée à Etrépagny, interviewant longuement, Robert ARTAUD, dont la mémoire est encore excellente, visitant, photographiant, identifiant sur les cartes de l’IGN les lieux où se sont déroulées les principales actions, récupérant les photographies, récits, dates, identités. M. ARTAUD l’a accompagné sur le site des 4 parachutages de containers en bordure du Génétray et a raconté très précisément le déroulement des opérations : « Par une nuit sans lune, les équipes étaient convoquées par message radio. Depuis « les marronniers » le petit groupe d’accueil s’engageait par le chemin conduisant au « chalet », résidence des Thiercelin et à travers champs regagnait le bois du Génétray pour préparer le terrain. Ils creusaient une série de trous disposés en L. Au fond de chacun ils disposaient des chiffons imbibés d’essence qui seraient allumés au dernier moment afin de guider le pilote sans être visibles du sol. Chacun des trous était recouvert d’un morceau de vitre alternativement bleu ou blanc. En bout de piste, une lampe rouge.Aussitôt largués les containers, très lourds, étaient roulés vers le chemin où se tenait la camionnette. Les armes contenues étaient ensuite descendues à la maison Artaud et de là distribuées soit par camionnette vers Paris, soit dans la ferme Mennessier vers Les Andelys pour repartir par péniche, mode de transport moins souvent contrôlé que celui de la route. » Furent également décrits : la destruction des bacs à alcool de la sucrerie et la cache des parachutistes alliés dans le parc des dominicaines, visite et photos à l’appui. Les Vexin Français et Normand recèlent un nombre très dense de lieux de largage et de groupes « Prosper » : Trie-Château, Neaufles, Etrépagny. Leur histoire nous sera proposée dans l’ouvrage de Francis SUTTIL Junior.

    (1)(source Wikipédia )